Ladirectrice de la rédaction de Causeur, un mensuel qui navigue à contre-courant du politiquement correct, évoque pour nous son engagement personnel, son interview controversée de Dieudonné, la théorie du genre, son manifeste "Touche pas à ma pute !" signé par 343 salauds, ainsi que sa vision de la gauche française. Élisabeth Lévy est l’Invitée du Plaintes au CSA, pétition contre les émissions relayant des propos climatosceptiques, hasthag JeSuisFolleDeRage sur Twitter contre le "négationnisme climatique"… Depuis son passage dans l'émission L'Heure des pros sur CNews, lundi 6 mai, Claire Nouvian, militante écologiste et candidate aux élections européennes sur la liste Place Publique, fait figure de victime d'un "guet-apens climatosceptique". Une fois l'émission visionnée dans son intégralité, et non simplement le montage vidéo qui a lancé la polémique, cette présentation apparaît quelque peu biaisée…La vidéo en question, postée le soir même sur Twitter avant d'être supprimée, dénonce le traitement réservé à Claire Nouvian, notamment par l'animateur Pascal Praud et l'éditorialiste Elisabeth Lévy. Le montage, visionné près de deux millions de fois, présente l'écologiste comme le sujet d'une "humiliation", terme d'ailleurs repris dans le titre d'un article de Libération. "Mépris, moqueries, humiliations, insultes, parole interrompue constamment...", liste l'auteur du tweet par lequel la polémique est il n'est en réalité guère question dans son intégralité, la séquence relève plutôt du "clash", dont Pascal Praud raffole dans son émission. Au cours duquel Claire Nouvian se prête d'ailleurs au jeu de l'empoignade télévisuelle avec ses contradicteurs. On voit surtout que la candidate de la liste de Raphaël Glucksmann se montre incapable de réfuter calmement les propos climatosceptiques de base tenus par l'équipe de L'Heure des pros.>> [VIDEO] Jugez par vous-même Caviardages dans la vidéoCertes, Pascal Praud réserve un accueil piquant à son invitée du jour "Il est là ! Le réchauffement climatique… Moins trois degrés ce matin dans les Yvelines, moins un degré hier à Troyes. Attention, sujet sensible, on ne rigole pas avec le réchauffement climatique…". Et l'animateur d'ajouter, toujours sur son ton ironique "J'ai demandé à Michel Chevalet journaliste scientifique de son état, ndlr de venir ce matin pour qu'il nous explique bien que cette froidure est précisément la conséquence du réchauffement climatique, ce que les béotiens ne saisissent pas et qui est pourtant une évidence. Jadis, on disait 'il n'y a plus de saison', aujourd'hui on défile pour que les trottinettes remplacent les voitures et les vélos les camions". Une précision caviardée par le montage comme à son habitude, Praud a manifestement décidé de chatouiller la candidate "On a un peu de second degré, Claire Nouvian. Vous connaissez notre émission ?", s'enquiert-il. "Non, c'est une émission réac ?", rétorque l'invitée sur le même ton. Difficile à croire, l'émission ayant déjà fait ses preuves avec son sens particulier, et revendiqué, du "franc-parler"… Surprenant, qu'une candidate en campagne se risque à mettre les pieds dans un talk-show sans en connaître la qu'il en soit, les échanges se durcissent très vite, quand Claire Nouvian est interrogée sur le "ridicule" supposé des trottinettes électriques pour adultes. "Ça m'est complètement égal le ridicule, ce qui m'intéresse c'est les solutions. Les jugements de valeur sur les gens… ils font ce qu'ils veulent, ils s'habillent comme ils veulent", réplique-t-elle. Tout se gâte définitivement avec l'entrée en scène d'Elisabeth Lévy "Les jugements subjectifs ne vous intéressent pas ? Ça va être compliqué pour vous, l'émission, alors, si on n'a pas le droit au jugement subjectif", lance la directrice du magazine Causeur."Mais vous êtes rétrograde !"Claire Nouvian prend la mouche "Le petit commentaire politique, c'est vrai, ne m'intéresse pas du tout. Mais je vais rester silencieuse, je vais vous écouter et puis, de temps en temps, j'essaierai de parler". L'ambiance sur le plateau devient délétère lorsque Pascal Praud interroge Michel Chevalet sur la réalité du "dérèglement climatique". Mâchoire décrochée et yeux écarquillés, Claire Nouvian s'étrangle "Ah mais attendez, vous en êtes encore là ? Vous posez des questions… Ce n'est pas une émission de climatosceptiques quand même ? Rassurez-moi…".La vrille est déjà bien engagée, les interlocuteurs de l'émission s'interrompent sans cesse, se rendant coup pour coup dans un débat confus. "Les climatosceptiques, ils n'ont pas le droit de parler quand on veut faire une émission", avance Pascal Praud. "Mais il n'y a plus de climatosceptiques, c'est fini !", assène Claire Nouvian. "Excusez-moi, je vais finir ma phrase, bien que ça ne vous plaise pas ce que je dis", reprend Elisabeth Lévy dans le brouhaha. "Je pense qu'il y a un consensus sur la réalité du changement. Sur ses causes et sur son évolution…", argumente la polémiste. Tapant sur la table, Claire Nouvian s'égosille "Mais bien sûr que si ! Mais vous n'êtes pas climatosceptique quand même ! Mais vous êtes rétrograde ! Mais c'est rétrograde, on ne peut laisser dire ça, c'est un crime de dire des choses comme ça !"."Eh bien vous allez quand même me laisser le dire, parce qu'ici on laisse dire les choses avec lesquelles on n'est pas d'accord", vocifère à son tour Elisabeth Nouvian tombe alors la première dans l'invective, alors que le montage partagé sur les réseaux sociaux montrait l'inverse. Elle lance "Vous êtes dingue, on est dans le pays de la COP21, mais c'est ahurissant de dire des choses pareilles. Vous êtes complètement tarée, on est au XXIe siècle !".Pour Elisabeth Lévy, c'est la goutte d'eau "C'est vous qui êtes folle ! C'est vous qui êtes dingue ! Non mais ça suffit, depuis tout à l'heure elle prétend empêcher les gens d'exprimer la contradiction !", rétorque-t-elle, accusant Claire Nouvian d'adopter une attitude intellectuelle "religieuse" à propos de l'écologie. Pascal Praud estime quant à lui la réaction de son invitée "très suspecte", demandant "Vous laissez parler Elisabeth Lévy et vous lui répondez par des arguments"."Inculture crasse""Mais vous savez, en fait c'est juste une question de préparation psychologique. Si on m'avait dit que cette émission était en effet réactionnaire et climatosceptique, en fait, peut-être que je ne serais pas venue", répond Claire Nouvian, qui finit par menacer de quitter le plateau après que Pascal Praud, selon qui la militante donne "une image hystérique de {sa} pensée", a qualifié son propos de "ridicule et désagréable". Loin d'être la victime passive d'un acharnement des journalistes, la cofondatrice de Place publique participe à l'ambiance "café du commerce", renchérissant "Je vous trouve très intéressant comme population …. Je vois une inculture scientifique que je trouve crasse", cingle-t-elle, après avoir fait valoir son travail aux côtés de la communauté scientifique "depuis 25 ans".Vexé, Pascal Praud souligne l'arrogance de la remarque, ce à quoi Claire Nouvian répond en brandissant l'argument du sexisme "En fait, ça vous dérange qu'une femme arrive et prenne la parole. J'ai entendu ridicule, hystérique, et maintenant prétentieuse…", lance-t-elle, avant de se gausser, battant des mains "Vous êtes vraiment formidables, cette émission est énorme, ça va devenir un totem, j'adore. Vous êtes extraordinaires, ne changez rien".Une pause publicitaire permet à la température de redescendre sur le plateau, et au téléspectateur de retrouver ses esprits après cette querelle de cours de récréation. A la reprise du second round, aucun parti n'a pourtant désarmé. "Sur le fond, cette attitude, je la trouve contre-productive de votre part. Parce que de dire 'C'est fini, vous êtes des ringards, depuis vingt ans il n'y a qu'une vérité', ça peut choquer, même ceux qui nous écoutent", fait valoir Pascal Praud. Bagarreuse, Claire Nouvian répond par une leçon d'épistémologie "C'est comme si vous disiez 'Est-ce qu'on peut discuter du fait que la terre est plate ?' Quand on a des milliers d'experts qui se réunissent et travaillent sur des données récoltées depuis plusieurs siècles, je suis désolée, ça s'appelle une vérité scientifique. … La science, ce n'est pas une question d'opinion". Dommage que les "25 ans" d'expérience de Claire Nouvian ne lui aient pas servi à imposer cette évidence par de simples faits…

Cinqhéroïnes de romans étrangers sont choisies dans les œuvres suivantes : Vera d’Elisabeth von Arnim, Franza d’Ingeborg Bachmann, Quatuor de Jean Rhys, Vie amoureuse de Laura Kasischke.Elisabeth von Arnim est en couverture du livre. Fanny Lévy analyse un processus d'asservissement, de démolition et d'élimination dans ces romans en

C’est un portrait intime et non à charge que livre Ariane Chemin, du Monde, de la directrice de la rédaction du magazine Causeur. D’où vient cet art de la polémique de celle qui a récemment provoqué un petit scandale en publiant la pétition Touche pas à ma pute » signée par 343 salauds“ ? De la table parentale, à Sarcelle, où ses parents, médecin et pharmacienne séfarades l’ont initié au pilpoul, une étude du Talmud devenue au fil des siècles un jeu et une gymnastique d’ suite après la publicité D’où viennent ses accointances avec l’extrême-droite alors qu’Elisabeth Lévy avait voté Mitterrand et fait, à sa sortie de Sciences-Po, un passage à Globe, le journal de BHL, temple de l’antiracisme ? L’intéressée explique C’est avec Philippe Cohen et la Fondation Marc Bloch que j’ai commencé à comprendre qu’on n’était pas obligé de penser comme les confrères. Aujourd’hui, ma seule identité politique, c’est d’être pas-de-gauche. ’ Philippe, c’était l’un de ses derniers camarades issus de la gauche. Sa mort fut comme un symbole’, ajoute Ariane Chemin. Désormais, ses amis politiques se nomment Paul-Marie Coûteaux, chargé de débaucher des gaullistes pour le Front national, ou Philippe Martel, le tout nouveau chef de cabinet de Marine Le Pen, tous deux têtes de liste FN aux prochaines municipales à Paris. Au fil de ce portrait, on apprend aussi qu’ Elisabeth Lévy est gaie, virevoltante et drôle, très drôle’ et qu’elle passe des vacances familiales chez les Finkielkraut les Fink’, comme elle dit, dans le Luberon. Décidément déroutante. Lire sur
ElisabethLévy : «Ce qui est sidérant, c'est qu'on se couche à chaque fois» CNEWS. 2:13. Elisabeth Lévy à propos du meeting très critiqué de Valérie Pécresse: «Cette incapacité à se regarder et admettre des erreurs et à toujours le mettre sur le compte de quelqu’un d’autre, c’est une blague» CNEWS. 1:00. Élisabeth Lévy : «Tout ce qu’on nous Animatrice de “Causeur”, l’auteur des “Maîtres censeurs” savoure le combat des idées sans se prendre au sérieux. Dans le Marais, facile de trouver l’immeuble d’Élisabeth Lévy Ça ressemble à la porte d’une entreprise. » On se re­trouve dans un joyeux bazar où les livres investissent plusieurs pans de mur. Trois fauteuils fatigués en cuir noir se dis­putent la place entre un bureau sur­chargé et une penderie. On se croirait dans un fumoir. Ou chez baptisé “salon de réflexion”, d’abord site Internet et désormais également men­suel, dont la journa­liste est rédactrice en chef depuis septembre 2007. Essayistes et chroniqueurs de tout bord y livrent leur analyse de la société et de la vie politique. Il y a une liberté totale. Il est assez rare que je pratique la censure. Il faut que les propos dépassent les bornes de l’acceptable. » Élisabeth Lévy propose du Perrier, cherche vainement un sac plastique contenant de précieux cahiers. Elle s’amuse Comme ça, ça fera de la couleur pour votre papier. » Elle les connaît, les ficelles du métier, depuis le temps qu’elle le pratique. Une baroudeuse en quelque sorte. Parce que, en plus de Causeur – où nous sommes tous mal payés pour le moment » –, Élisabeth Lévy travaille pour le Point, intervient sur Direct 8 et sur RTL, dans l’émission On refait le monde, où l’on peut entendre sa voix gouailleuse disséquer l’actualité avec d’autres polé­mistes. Pour presque rien. Mais plutôt que de se formaliser, elle sourit J’aime bien dire que je suis payée 150 euros la passe. » Ne pas se prendre au sérieux et débattre, elle sait faire. Et défendre des idées, quitte à essuyer le feu des polémiques. Elle avait quitté RTL et l’émission On refait le monde où elle était chroniqueuse, renvoyée par Pascale Clark, et elle est revenue y jouer les langues de vipère – titre de gloire des polémistes – quand Christophe Hondelatte a repris l’émission. Récemment, il y a eu ce duel avec Edwy Plenel, le rédacteur en chef de Mediapart, lors du débat sur l’identité nationale. Il faut être honnête, la bagarre m’amuse. Les gens qui vous cognent dessus vous font exister. » Et pourtant, cette femme menue, aux yeux bleus encadrés par une chevelure brune, refuse depuis longtemps qu’on hurle avec les loups ». Née à Marseille il y a quarante-six ans, elle commence sa carrière à l’AFP, puis au Nouveau Quotidien à Lausanne, de 1994 à 1996. Elle accompagne son complice, le journaliste et essayiste Philippe Cohen, à la création de Ma­rianne, en 1997. Licenciée par Jean-François Kahn pour incompatibilité d’humeur, elle écrit pour le Fi­garo et le Figaro Magazine et couvre la guerre du Ko­sovo à Belgrade. En 2000, elle acquiert une petite no­toriété grâce à son ar­ticle Kosovo, l’insoutenable légèreté de l’information », qui crée des remous dans la profession. Elle revient sur la manière dont les médias français ont couvert le conflit et pris parti. Je voulais dire que les Serbes n’ont pas commis plus d’horreurs ou de crimes parce qu’ils sont les plus salauds ontologiquement, mais parce qu’ils sont les plus forts. » Autre article remarqué, L’antifas­cisme ne passera pas », au plus fort de la “quinzaine anti-Le Pen” de l’entre-deux-tours de 2002, moque l’aveuglement des “résistants” à un fascisme inexistant. Mais elle s’impose véritablement dans le paysage avec son livre les Maîtres censeurs Lattès, 2002 dans lequel elle dénonce la nouvelle cen­sure insidieuse de la pensée unique, qui se réfugie derrière la tolérance et la bien-pensance, et un droit-de-l’hommisme devenu aujourd’hui si abstrait […] qu’il sert moins à lutter contre les tyrannies qu’à légitimer l’ordre du monde tel qu’il est ». Elle décortique ainsi une décennie d’information, privée selon elle de vrais débats d’idées. Le journalisme d’idées, elle y tient. Le journalisme est un métier intellectuel. Quand j’attaque, j’attaque sur les idées, pas sur les personnes. Cela dit, je n’ai pas peur des êtres humains. » Mais elle ne renie pas le journalisme de terrain, la séparation est impossible ». Et dans la façon dont certains le pra­tiquent, il y a des choses qui l’agacent, dont l’étalage des sentiments du journaliste. Votre émotion, on s’en fout. La communion universelle des médias m’emmerde. Notre boulot, c’est de donner de l’intelligibilité. » Le clivage droite-gauche, elle n’y croit pas J’ai compris un jour que je n’étais pas de gauche, mais je ne me sens pas particulièrement de droite. » De sa voix au timbre particulier, Élisabeth Lévy poursuit La gauche a un problème avec la réalité car elle fait d’une opinion une vérité, comme si on ne pouvait pas être autre chose que favo­rable à l’homoparentalité et qu’hostile à Nicolas Sar­kozy. Ce qui la conduit à mettre une chape de plomb sur le réel et à pratiquer l’indignation à jet continu. » La conversation tourne ensuite au­tour de la Fondation du 2-Mars, un think tank de tendance républicaine qui a notamment soutenu la candidature de Chevènement à la présiden­tielle. Ses buts promouvoir la culture et les valeurs républicaines, avoir un regard critique sur la mondialisation et lutter contre la pensée unique. Un truc excitant intellectuellement et ri­golo », comme Causeur. Comme tout ce qu’elle fait. Avoir de l’humour sur soi, c’est ce qui lui permet de se ré­concilier avec ses adversaires et évite de garder des rancœurs. C’est une perte de temps. Même dans le cas de mon ren­voi de France Culture, alors que l’émission critique des médias, le Premier Pouvoir, marchait bien. J’ai passé l’éponge, mais c’est comme ça. » Rigoler en bande, c’est son credo journalistique. Le duo qu’elle forme avec Philippe Cohen en est un exemple. Et pourtant ils ne partagent pas les mêmes opinions Philippe Cohen est plus de gauche, plus anti-Sarkozy. Mais à l’époque des nationaux-républicains, nous avons mené plus d’un combat en­semble. » Une sorte d’ouverture à la sauce journaliste. Les copains, essentiels. Même le barman du bistrot le confirme Éli, c’est une grande sœur, une copine. » Sérieuse, mais sans som­brer dans la gravité. Cet excès l’afflige J’ai l’impression que l’esprit de sérieux gagne tous les jours. » Son modèle en matière de pensée, qu’elle cite entre Proust, Nabokov et Balzac, était d’ailleurs un homme délicieux et hilarant » elle parle de Phi­lippe Muray, essayiste et pamphlétaire, dé­cédé en 2006 – un 2 mars, comme par ironie du sort. Le romancier et satiriste dénonçait la société moderne qui nie le réel, détruit le passé et infantilise les individus. Avec lui, elle signe Festivus, Festivus, un livre de conversations, variations autour de mêmes thèmes la fin de l’Histoire, le nihilisme festiviste, la médiocrité de la société postmoderne désormais sans repère. L’humour lui permet d’esquiver. À la question Qui auriez-vous aimé être ? », elle cite Quand Harry rencontre Sally et s’esclaffe grande, blonde, avec des gros lolos, notre cauchemar à toutes ». Des enfants ? Chacun son job. J’ai des frères et sœurs qui perpétuent l’espèce. » De sa vie privée, elle ne dira plus rien, elle ne parlera pas de sa foi ou de son absence de foi, même si elle vient d’une famille juive pratiquante. Bien sûr, je suis dépositaire d’un héritage, d’une culture. Cela oriente certains de mes centres d’intérêt, sans doute aussi mes convictions. J’espère que cela ne pèse pas sur ma ré­flexion. » Le reste de son histoire est celle de la méritocratie républicaine ado “em­merdante” au lycée, vexée de rater le bac à force de sécher, elle s’inscrit en his­toire… et fait Sciences Po. J’ai découvert un monde dont je n’avais pas les codes. » On pense un peu à Éric Zem­mour, en bottines-jean serré. Là aussi, sans entrer dans les détails, elle ­s’échappe d’une pirouette Pas tout à fait, comme par exemple sur la question de l’avortement, je suis moins tranchée. » On aimerait en savoir plus, mais l’entretien s’arrête là. Elle se rend rapidement au kiosque et allume une ciga­rette le secret de sa voix grave, qui lui permet de refaire le monde et de rire sérieusement. Cécile Thomas A lire également… Les nouveaux insoumis, par Laurent Dandrieu Finkielkraut, l’inoxydable, par Jean-François Gautier Dans nos archives Entretien avec Élisabeth Lévy "Le Bling Bling" pour tous. Partager Photo © SIPA AccueilDésinformation Pour Nadia Daam, Elisabeth Levy défend le droit de coller des mains au cul et est alcoolique Pour Nadia Daam, Elisabeth Levy défend le droit de coller des mains au cul et est alcoolique 11 janvier 2018 Christine Tasin Désinformation, Dhimmitude, Liberté d'expression, Manipulations médiatiques 21. La donzelle sent sans doute qu’elle est Élisabeth Lévy a regardé le débat, ce jeudi, entre Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon. Alors qui a gagné ? Élisabeth Lévy a regardé le débat, ce jeudi, entre Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon. Alors qui a gagné ? D’abord, l’esprit des Lumières. Malgré les grandes âmes qui braillaient qu’on ne débat pas avec l’extrême droite en agitant des gousses d’ail, ils ont réussi à échanger, à peu près courtoisement. Jean-Luc Mélenchon a bien brandi son raciste et son zemmouristan, bref les caricatures habituelles. Zemmour ne l’a pas trop pas assez cherché sur l'islamo-gauchiste» ou le mouvement woke. Les audiences ? Plus d’un million de vues sur YouTube, c'est historique parait-il. C'était un brin décevant cependant. Il fallait tenir la moyenne, donc on passait à un sujet sans avoir épuisé le précédent. Ceux qui suivent le débat public n’ont pas appris grand-chose. Chacun a déroulé son point de vue mais aucun n’a bougé d’un iota. Sur les réseaux, chacun célèbre la victoire de son champion. Biais cognitif. Sur le fond, vous avez bien une opinion ? Moi aussi, j’ai un biais cognitif. Il y a deux visions de la France et de la menace, pas deux projets. Ce n'est pas un débat présidentiel. Le diagnostic est plus intéressant que les solutions où ils sont restés à un grand niveau de généralité, sinon d’abstraction. Par exemple, Zemmour dit "assimilation", Mélenchon dit "protectionnisme". Ils incarnent rarement leurs idées par des récits. Cela manque de pantalons et de téléphones dixit Gombrowicz. Mélenchon est plus à l’aise, plus souriant. Bref, souvent plus sympathique alors que Zemmour est plus cassant. Le réel est du côté de Zemmour. Le discours de Mélenchon sur la créolisation heureuse est totalement hors-sol. Sur le séparatisme, le choc des cultures, le déni est sidérant. La tirade est ridicule sur les armées de sachants qui vont fabriquer des hydroliennes. Mais là où la lucidité/pessimisme de Zemmour peut effrayer, le lyrisme à deux balles de Mélenchon sur le mode nous sommes tous frères, peut séduire. Miroir attirant si je pense comme lui, c’est que je fais partie des gentils. Et sinon... ras le Bol des facts-checkers. Les prétendus détenteurs d’une vérité pêchée sur wikipedia. Mais qui va checker les facts-checkers ? Léopoldle préposé de Huffolz en 1784 . L a famille Lévy dont je suis descendant m'est connue depuis le recensement de 1784, où le bon roi Louis XVI a dénombré les juifs autorisés à séjourner en la province d'Alsace. Léopold mon ancêtre, était préposé des juifs de Uffholtz, dans le Haut Rhin (près de Cernay au pied du "Veil Armand", ou Hartmannwillerkopff où une grande Kzfx.
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